Assassin’s Creed Origins ce passe pendant une des plus belles périodes de l’histoire : l’Egypte ancienne. Ubisoft a décidé de frapper fort avec leur licence phare et je vous le dit de suite c’est une réussite.
Graphisme :
Je suis plutôt un habitué des jeux Ubisoft, notamment sur pc. Je connais donc leur défaut et parfois leur finition à la va vite et le manque d’optimisation. Oublier les préjugés, le jeu est magnifique, coloré, je n’ai pas rencontré de bug et c’est très fluide. Je n’ai quasi jamais ressenti une baisse de FPS, Bravo ! Et ce n’était pas une chose aisée car la map est la plus grande de tous les AC avec de nombreux villages, animaux et détails qui au passage vous vont faire voyager.
Le scénario :
Je vais éviter de vous spoil et donc faire court. Nous incarnons Bayek un Medjai de Siwa animé par un désir ardent de vengeance. Nous allons nous retrouver au centre d’une histoire entre pharaons corrompus et la dure vie de l’époque. L’ambiance est au rendez-vous et je me suis très vite attaché aux personnages.
Le gameplay :
Elle est bien finie l’époque ou l’IA faisait la queue pour nous attaquer. Les combats sont plus dynamiques et s’attaquer à un gros groupe est vraiment très risqué, la difficulté est plus présente par rapport aux précédents opus. Il sera très important d’apprendre à bloquer/esquiver et porter le bon coup (attaque lourde ou pas) au bon moment. Un arbre de talent rend le jeu aussi beaucoup plus RPG et vous allez pouvoir choisir vos talents en fonction de vos besoin ou style de combat (furtif ou pas). Car oui cette année vous n’êtes pas obligé de tout faire en mode furtif (même si c’est plus jolie). Si jamais l’ennemie vous trouve la mission ne sera pas annulé mais un combat intense risque d’arriver et difficile parfois de s’échapper. J’ai beaucoup aimé la possibilité d’apprivoiser des animaux pour crée des diversions. Deux autres choses sont très intéressantes sur le gameplay. La première c’est le « parcours », chose obligé dans un AC. Cette année le parcours est parfait ! C’est très fluide et je grimpe aisément ou je le souhaite sans risquer de sauter, atterrir trop loin et mourir par la même occasion. Mais paradoxalement je grimpe moins car la richesse visuel de chaque désert, village ou temple me donne envie de rester au sol et parcourir chaque allées. Et la deuxième chose c’est que nous avons une monture pour se déplacer plus vite avec la possibilité de mettre un point sur la map et que la monture se dirige toute seule. Cela paraît anodin mais avec de tels décors je profite du paysage.
Le gameplay changera aussi en fonction de votre équipement ou arme. Car en plus de l’arbre de talent les équipements sont en plus grand nombres mais aussi avec des stats/bonus plus variés. Ici aussi le coté RPG se ressent de plus en plus. Petit défaut, les armes légendaire ou rare se trouvent trop facilement à mon gout.
Temps de jeu :
Actuellement à plus de 40H de jeu, je ne suis pas à 100% ! J’ai fini l’histoire principale, et pas mal de quêtes secondaires mais le monde est tellement riche en activité que vous en avez pour votre argent. De la collecte d’indices pour résoudre des mystères, aux courses de chars, des combats de gladiateurs en arène, de l’assassinat d’ennemis de haut niveau cachés dans des forteresses, et des batailles navales à la Black Flag, je me suis retrouvé avec le monde ouvert le plus riche que je connaisse.